Les 5 Blessures qui empêchent d’être soi-même – Lise Bourbeau

J’ai eu envie de me replonger dans la lecture du Livre de Lise Bourbeau “Les 5 Blessures qui empêchent d’être soi-même”.

Je vous l’avais rapidement mentionné dans un de mes articles « Mes Dernières Lectures ». Pour moi, il s’agit d’un livre qu’on lit plusieurs fois à différentes étapes de sa vie.

L’auteure part du postulat que notre corps révèle les blessures que nous avons en nous depuis l’enfance et même avant. Elles seraient en grande partie causées par nos parents.

 

Ces blessures sont au nombre de 5 :

  • Le Rejet
  • L’Abandon
  • L’Humiliation
  • La Trahison
  • L’Injustice

Chacun d’entre nous porte en lui au moins l’une de ces 5 blessures voire plusieurs.

Lorsque nous sommes victimes de l’une d’entre elles, nous portons un masque. Ce masque varie en fonction du type de blessure à camoufler. On porte le masque du fuyant lorsque l’on souffre de rejet, du dépendant lorsque l’on souffre d’abandon, du masochiste lorsque l’on souffre d’humiliation, du contrôlant lorsque l’on souffre de trahison et du rigide lorsque l’on souffre d’injustice.

Nous portons ces masques de manière inconsciente mais notre corps parle pour nous. Il est ainsi possible de connaître les blessures de quelqu’un par rapport à son physique, sa morphologie, sa posture et son comportement.

 

  • Le Rejet

Le fuyant souffre de rejet. La blessure de rejet est vécue avec le parent du même sexe. Le fuyant a une morphologie plutôt maigre et chétive. Il cherche à s’effacer voire même à se faire oublier. Il n’a que la peau sur les os et beaucoup d’habitudes comportementales traduisent son attitude fuyante.

 

  • L’Abandon

Le dépendant souffre de la blessure d’abandon. Cette blessure est vécue avec le parent du sexe opposé. Il a une posture souvent voûtée et les épaules abaissées. Il est plutôt mince mais la chaire qu’il a sur les os n’est pas ferme. Il a de grands yeux tristes et cherche à capter l’attention de son interlocuteur. Il cherche constamment de l’aide et du soutien même s’il sait prendre des décisions seul.

 

  • L’Humiliation

Le masochiste souffre de la blessure d’humiliation. Cette blessure serait vécue avec le parent qui a le plus été en charge de son développement physique entre 1 et 3 ans. Celui qui porte le masque du masochiste fait passer les besoins des autres avant les siens. Il oublie son plaisir personnel au profit de celui des autres. Il est souvent de forte corpulence, ce qui est notamment l’une des manifestations de son sentiment de honte.

 

  • La Trahison

Celui qui porte le masque de contrôlant souffre de trahison. Cette blessure est vécue avec le parent du sexe opposé. Le contrôlant n’a pas un corps proportionné entre le haut et le bas. Cette partie manquante révèle sa blessure de trahison. Le masque de contrôlant lui permet de veiller au respect de ses engagements et à celui des autres. Cette personne a un regard plutôt séducteur et manipulateur. Il aime exhiber sa force.

 

  • l’Injustice

Le rigide souffre de la blessure d’injustice. Cette blessure est vécue avec le parent du même sexe. Le corps du rigide est très bien proportionné. Ses principaux traits de caractère sont le perfectionnisme et le goût pour la performance (jusqu’à en oublier ses propres limites).

 

On peut souffrir de plusieurs blessures à la fois. Elle remontent souvent à l’enfance et parfois même avant, explique l’auteure selon ses croyances. On choisirait la famille dans laquelle venir au monde en fonction des blessures que l’on a à guérir. Les blessures non guéries se perpétuent de génération en génération et elles se prorogeraient jusqu’à parvenir à les soigner.

Lorsque l’on souffre de plusieurs blessures, l’une se dégage en particulier. On peut porter plusieurs masques mais ils servent en réalité à dissimuler la blessure principale.

 Mettre le doigt sur sa blessure (principale) permet d’aller au delà de ses peurs.

Chaque profil a une peur qu’il redoute par dessus tout : la panique pour le fuyant, la solitude pour le dépendant, la liberté pour le masochiste, la dissociation et le reniement pour le contrôlant et la froideur pour le rigide.

L’auteure nous donne même ses conseils pour dépasser nos peurs dans son dernier chapitre.

J’ai pris beaucoup de plaisir à (re)lire ce livre à un moment qui était certainement plus opportun pour moi.

 

Vous pouvez retrouver ce livre juste ici.

 

Et vous, connaissez-vous ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

 

Merci d’avoir passé ce petit moment avec moi 😉

Je vous souhaite un excellent week-end 😉

Il y a 2 commentaires sur cet article
  1. Coucou ma Sonia ! Peut-être qu’il faudra que je le relise un jour parce que j’avoue que je n’avais pas accroché à ce livre, qui pourtant rencontre un immense succès ! Je l’avais trouvé trop “psychanalytique” à mon goût, pas assez étayé scientifiquement, pas assez nuancé, ce qui me donnait au final l’impression de généralisations hâtives, de raccourcis rapides et de conclusions non fondées (ou pas assez fondées pour moi). Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi de le lire, ou peut-être n’est-ce pas le bon livre pour moi 😉 En tout cas, merci pour ton retour ! Bisous

    • Coucou ma Sévérine,

      Même si j’adore ce livre qui fait partie de mes incontournables, tu n’as pas tort sur plusieurs points. L’auteure se range clairement dans un point de vue bien défini et ce dès le début, en se fondant sur ses propres croyances et expériences. C’est en cela que ce livre n’a pas spécialement de fondements scientifiques. Et toi tu as besoin de logique et de concret de par ta formation donc c’est normal.

      Ce livre est aussi très peu nuancé puisque Lise Bourbeau prend clairement partie et souhaite emmener le lecteur dans un axe bien déterminé.

      Dans tous les cas, il faut toujours remettre en question les affirmations que l’on nous soumet et peut-être que tu y seras plus ouverte à un autre moment aussi c’est vrai 😉
      Je t’embrasse bien fort ?

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